C’est en Bretagne, au sud de Fougères, que l’on trouve les traces les plus anciennes d’individus dénommés Pinel.
En 1040, le Prieuré de Saint-Sauveur-des-Landes a été fondé sur une partie des terres de trois frères : Rainier, Herbert et Pinel, les fils de Herméniot, le prêtre de la paroisse. En cédant ses terres aux religieux, Pinel obtint du monastère des privilèges pour lui et ses descendants.
En 1096, son fils Hamelin Pinel, seigneur de Vendel, figurait parmi les quatre barons que produisit le seigneur de Fougères comme garants lors d’un engagement avec l’Abbaye de Marmoutiers.
A cette époque les Pinel étaient les seigneurs de Chaudeboeuf (Eschaudebouff), une importante motte féodale dans la région du Vendelais et possédaient le droit de basse et haute justice. En janvier 1596 le fief est érigé en châtellenie par Henri IV. Le château avait une chapelle et trois grosses tours entourées de douves. René du Pinel est alors le baron de Chaudeboeuf et chevalier de l’Ordre du Roi.
En 1652, les Pinel vendent à la famille Porée seigneurs du Parcq, la seigneurie qu’ils possédaient depuis plus de six siècles.
Une autre souche de noblesse d’extraction chevaleresque était établie près de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor). Mathelin Pinel était un noble de la paroisse d’Erquy à la réformation de 1426. En 1450, on cite le mariage de Pierre Pinel avec Gillette Le Borgne, seigneur du Feu-cochart à Plurien.
On n’a pas de preuve que les deux familles soient liées.